"Une famille Viallet, dauphinoise, issue de la Matheysine : Notre Dame de Vaulx et Sant Jean de Vaulx (Isère)
Mon futur ouvrage sur les VIALLET se construit autour de la figure spécifique de mon trisaïeul Pierre VIALLET. La diversité des situations des postérités et de leurs alliances, décrite dans ce livre, présente un intérêt pour une approche sociologique ou psycho-généalogi..."
de la descendance de Virginie GRANDVAL et Joseph MAGNAN
“Quel contentement me serait-ce d'ouïr quelqu'un qui me récitât les moeurs, le visage, la contenance, les plus belles paroles et les fortunes de mes ancêtres. Combien j'y serais attentif ! Vraiment cela partirait d'une mauvaise nature d'avoir à mépris les portraits de mes prédécesseurs"
- Montaigne -
Edouard GOUIN, fils de Louis Alexandre, tailleur de pierre et entrepreneur de bâtiments, se situe à la quatrième génération des GOUIN installés à Châteaudun. Son frère aîné Adolphe, entrepreneur en bâtiment sera maire de la ville et Conseiller d'arrondissement. La famille possède une ascendance modeste car le bisaïeul, François GOUIN né en 1729 au Gault (Perche) cité d'abord comme domestique devient jardinier de l'abbaye de la Magdeleine à Châteaudun. Depuis 2001, sommes encore remontés trois générations au dessus, avec deux générations de laboureurs au Gault. (L'ascendance flatteuse inventée en 1926 par un généalogiste douteux était donc fausse).
A sa sortie de l'Ecole, Edouard GOUIN est attaché au service des études du chemin de fer de Marseille à Toulon et à la frontière du Piémont. Il possède le titre d'Ingénieur en chef et se voit aussi attaché aux travaux d'assainissement du port de Marseille en 1853. Fin 1855, Edouard GOUIN est au service du contrôle des travaux du chemin de fer de Marseille à Toulon. Mis en congé sur sa demande, il passe en 1858 à la Cie du chemin de Fer de Lyon à la Méditerranée et se marie la même année avec Virginie GRANDVAL, la fille de Joseph GRANDVAL que l'on a surnommé "le Roi du Sucre" à Marseille. Edouard est chargé de la construction de la voie ferrée Marseille Nice. Nous connaissons l'histoire de l'effondrement de la voie ferrée entre les Arcs et le Muy suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues le 28 octobre 1864, la veille du passage de l'Empereur napoléon III. La voie est rétablie dans la nuit et le convoi pourra passer sans retard. L'Empereur décora sur le champ Edouard GOUIN.
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